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Pour la plupart des entrepreneurs individuels (à l'exception de ceux qui ont un exercice décalé), la fin de l'année fiscale approche, et se pose à nouveau, comme d'habitude en cette période, la question récurrente : comment optimiser mes revenus ? Dividendes ou rémunération ? Dois-je facturer un loyer à mon entreprise ? Quel est le bon équilibre ? Dois-je prendre un CESU préfinancé ? Du Madelin ? Les commerciaux des banques et compagnies d'assurance vous expliqueront qu'il faut absolument vous lancer dans ces produits, mais en fin de compte, les calculs qu'ils vous présentent ne prennent en général qu'une partie de l'équation. Car si vous placez de l'argent sur un produit, c'est autant que vous retirez sur un autre. Et il convient donc de comparer la rentabilité de chacun. Cette section du site est un essai d'apporter une réponse personnelle à cette question. La démarche et la méthodologies sont donc parfaitement criticables. |
La réponse à ces questions n'est pas évidente, car elle dépend du contexte individuel, en particulier du nombre de parts fiscales, et aussi des priorités de chacun, qui changent avec l'âge de l'intéressé.
Cette étude porte sur les deux cas qui dans lesquels il existe un minimum de degrés de liberté, c'est-à-dire des paramètres sur lesquels on peut jouer pour influer sur son revenu : l'Entreprise Individuelle au réel, et le gérant majoritaire d'EURL (IS). Pour mémoire, l'EURL (IR) fonctionne exactement comme une EI au réel, et ne sera pas traitée séparément. Les cas spéciaux d'Autoentrepreneur et d'EI (micro) seront éventuellement revisités en fin d'étude.
Certains des mécanismes évoqués ci-dessus ont un effet sur 2 années ou même plus. Par exemple, le versement de loyer en année N donne lieu à imposition IR sur l'année N, payée en année N+1 (de même que le paiement de la CSG), et à récupération de la CSG déductible en année N+2.
Pour éviter d'avoir à développer un modèle pluriannuel complexe, on n'étudiera qu'un fonctionnement en mode stable, récurrent, c'est-à-dire que l'on suppose que la même situation se répète chaque année, et donc que tous les allègements ou charges supplémentaires se produisent dans l'année en cours.
Les réductions d'impôt sont traitées comme des apports complémentaires venant augmenter le disponible. Les crédits de CSG déductibles sont appliqués en réduction des bases de calcul d'impôts et de charges.
Que cherche-t-on à maximiser ?
Dans un premier temps, on va s'attacher à déterminer l'interet "à la marge" qu'il y a d'augmenter l'une ou l'autre composante au détriment des autres. Pour ce faire, on va comparer le disponilbe obtenu en utilisant 100 euros provenant du résultat d'exploitation de l'entreprise avant IS.
Lorsque l'on parle d'optimisation, on pense généralement au cash immédiatement disponible toutes charges et impôts payés. Cependant, pour les plus âgés d'entre nous, il y a une autre composante à prendre en compte : la contribution à la retraite. Celle-ci est prise en compte dans l'étude.
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